Canada, itinéraire de 10 jours au Nouveau-Brunswick

Le Nouveau-Brunswick fait parti des trois provinces maritimes du Canada avec l’île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse. Nous avions eu un aperçu en visitant le Bas Saint Laurent mais l’océan était encore à quelques kilomètres. La mer, la brume, les baleines…

Nous rêvions de voir une nouvelle facette du Canada francophone. Et nous n’avons pas été déçus du voyage. Ce road trip c’était celui qui venait clore nos 1 an et demi de vie montréalaise. Certains partent dans les Rocheuses, d’autres en Gaspésie, nous nous avons préféré « l’autre province du Canada ».

 

Pour bien préparer son  voyage

Le visa

Vous avez maintenant besoin d’une autorisation de voyage électronique pour vous rendre au Canada : AVE. Elle est obligatoire, si vous ne l’avez pas vous ne serez pas autorisés à rentrer sur le territoire.

Les transports

  • Depuis la France :
    Il vous faudra venir en avion. Nous choisissons toujours Air Canada pour voyager. Ils ont souvent des prix équivalent à Air Transat, nous trouvons que les avions sont plus confortables puis les plateaux repas sont bons (et ça c’est très important).
  • Depuis Montréal :
    En voiture : nous avons mis 8h30 (comptez 1 heure de pause) pour rejoindre Saint-Quentin à côté du parc provincial du Mont Carleton. C’est la solution la moins chère pour du long terme. Concernant la location de la voiture nous avons l’habitude de passer par Enterprise. On a loué une bonne dizaine de fois à la succursale du Plateau (Montréal) et le service client est vraiment parfait.
    Vous pouvez également prendre le train qui va jusqu’à Moncton avec un arrêt possible à Bathurst. Il en est de même avec les avions via Air Canada.

La devise

Le dollar canadien (CAN $) .

Le décalage horaire

Au Nouveau-Brunswick vous avez 1h de plus qu’à Montréal et 5h de moins qu’en France.

L’électricité

Vous aurez besoin d’un adaptateur, avec un format de prises américaines (forme : deux fentes parallèles).

Quoi emmener dans sa valise en été ?

Même en plein été, pensez à prendre des pull chauds et un K-way car les soirées peuvent être froides et les jours pluvieux.

 

Jour 1 : en route pour le Nouveau-Brunswick

Que vous partiez de la France ou du Québec, la première journée est souvent dédiée au voyage. Nous avons fait un petit arrêt dans le bourg de Saint-Quentin, en arrivant, pour prendre en photo sa petite gare aux couleurs acadiennes.

 

Jour 2 : randonnée au parc du Mont Carleton

6h, le réveil sonne. Après un bon petit déjeuner, nous enfilons nos baskets, et nous prenons la route de la chaîne des Appalaches en direction du Mont Carleton. Nous avons choisi le sentier du Mont Sagamook (5,8 km), il est classé comme très difficile. C’est probablement le plus difficile du parc.

Nous l’avons gravi sur la piste de l’Ouest (2,5km), près de la crête. Celle-ci offre des points d’observation superbes sur les lacs Nictau. La montée est sportive mais la magnifique vue sur l’île en forme de cœur est une belle récompense !

Puis nous avons continué jusqu’à une piste secondaire qui mène à un point de vue plus à l’ouest. Enfin, nous sommes redescendus par la piste de l’Est (3,7km) et nous sommes tombés sous un orage qui nous a obligé à marcher un bon kilomètre sous la pluie…

Même si la pluie a un peu gâché le plaisir, rendant le sentier très glissant, nous avons trouvé que c’était une très belle randonnée.

Sur le chemin du retour nous avons profité d’une éclaircie pour aller voir les chutes Williams ! Un chemin aménagé sur 300 m vous emmènera sur un pont au dessus des chutes puis à leurs pieds.

 

Parc national du Mont Carleton
Horaires : 8h – 20h
Tarif : 10$ par véhicule

 

Où dormir proche du Mont Carleton

Nous avons passé deux nuits à l’Auberge B&B du repos à Saint-Quentin. Notre chambre était une « King » avec une kitchenette et une salle de bain privative. Dans le frigo il y avait tout le nécessaire pour prendre un bon petit déjeuner le lendemain matin : des fruits, du jambon, des œufs, de quoi se faire un granola, des tartines et même des gaufres. De plus, Louise, la propriétaire nous a accueillis chaleureusement.

 

Jour 3 : Shippagan et l’île Miscou

Shippagan

Après presque 3h de route nous arrivons à Shippagan. Nous prenons quelques minutes pour photographier son joli phare avant d’aller à l’Aquarium et Centre Marin de Shippagan.

Laurent Robichaud nous accueille et nous faisons le tour de l’aquarium avec lui. La particularité de l’aquarium de Shippagan est qu’il propose une découverte exclusive des poissons et invertébrés qui habitent les eaux du Golfe du Saint-Laurent ainsi que des lacs et rivières des provinces maritimes. Un bassin extérieur nous montre de beaux homards bleus, et j’ai (Audrey) pu en prendre un dans mes mains. La sensation est un peu bizarre mais je l’ai vite remis à sa place pour ne pas qu’il soit trop longtemps hors de l’eau. Dans un autre plus grand il y a quatre femelles de phoques communs, rappelez-vous on vous en avait parlé lors de notre week-end dans le Bas Saint Laurent.

 

L’île Miscou

La faim commence à se faire ressentir nous prenons donc la direction de la Terrasse à Steve sur l’île Miscou où nos amies québécoises nous avaient conseillé d’aller manger. On s’installe en terrasse face à la mer, les pieds dans le sable. Notre choix se tourne vers la spécialité : le homard et sa sauce secrète. Je dois avouer qu’en temps normal je ne suis pas très fruits de mer mais nous sommes quand même dans la région du homard.

 

Ce voyage au Nouveau-Brunswick n’aurait pas été le même sans un bon homard !

 

Nous reprenons la voiture pour aller voir la belle église Ste Cécile et le phare de l’île Miscou. On reste une longue heure assis face à la mer à écouter le bruit des vagues et à observer les oiseaux pêcher. Puis vient le spectacle que l’on attendait tant, le coucher de soleil. Les couleurs dans le ciel étaient magnifiques ! Ensuite nous sommes allés à l’observatoire des oiseaux où nous avons pu photographier un héron devant un ciel sublime. Un conseil : prévoyez de l’anti-moustiques.

 

Jour 4 : Caraquet et son Tintamarre

Au petit matin nous rejoignons Franck et Richard du blog One Day One Travel ainsi qu’Angélique de l’Office de Tourisme du Nouveau-Brunswick au café le Grain de folie. Mickaël choisi le croissant aux amandes accompagné d’un smoothie. Et je craque pour le Chaï Latte et les « roties » (tartines)  à la confitures. Elisa et Max, du blog Best Jobers nous rejoignent aux alentours de midi. Tout le monde est à Caraquet pour la fête nationale Acadienne du 15 août : le Tintamarre.

 

Le village acadien

En attendant que les festivités commencent, nous allons faire un tour au Village historique acadien situé à quelques minutes de Caraquet. Ce village est un réel musée vivant ! Maisonnettes, fermes, commerces d’époques, station essence, gare… Le tout animé par des acteurs. Cela vous permet de revivre à l’époque des premiers Acadiens, de 1770 à 1949. Ces Français venant de Bretagne, du Poitou, etc, ont constitué le plus ancien peuple francophone d’Amérique du Nord.

Le Tintamarre

Puis nous revenons en centre-ville pour rejoindre tout le monde avant que le Tintamarre débute à 17h55 précise. Cette fête nationale s’étend du 1er au 15 août. Mais chaque 15 août , depuis 1979, Caraquet accueille des milliers d’Acadiens venus pour les festivités. Leur but est commun : faire le plus de bruit possible. Ils viennent donc déguisés et munis de divers instruments, parfois improvisés. À travers cette fête, ils veulent se faire entendre, ils veulent dire au monde « nous sommes vivants » malgré toutes les souffrances que leur peuple a vécu. Au delà d’une fête nationale c’est un vrai symbole identitaire, une fierté, un honneur, de montrer qu’ils sont acadiens.

Où dormir près de Shippagan et Caraquet

Nous avons trouvé une jolie petite maison sur Airbnb sur l’île de Lamèque. La décoration est rustique mais elle a une vue imprenable sur la mer. Si vous n’avez pas encore de compte Airbnb, on peut vous parrainer. Comme ça vous aurez un crédit de 25 euros à utiliser lors de votre prochaine réservation.

 

Jour 5 : Parc National de Kouchibouguac

Ce parc abrite une grande forêt mais également des plages. Comme celles de Kellys et Callanders réputées pour avoir les eaux les plus chaudes d’Amérique du Nord. Son nom micmac signifie « rivière aux longues marées », car l’eau de mer se mélange à l’eau des rivières sur plusieurs kilomètres. Pour profiter pleinement du parc nous avons préféré louer des fatbikes. Nous avons d’ailleurs recroisé Franck et Richard avec qui nous avons emprunté de chemin de 6 km de trail à travers la forêt et la tourbière. Un panneau annonce un niveau expérimenté pour faire ce chemin de trail, mais en tant que débutant on a trouvé que ce sentier était facile.

Parc national de Kouchibouguac
186, route 117
Tél : +1 888 773-8888

Tarifs :
Parc National de Kouchibouguac : gratuit en 2017 avec la carte de Parc Canada.
Fatbikes : réserver chez Ryan 25 $CA / personne pour 4 heures soit 17 euros.

 

Jour 6 : Parc National de Kouchibouguac et Acadieville

Au petit matin, nous devions faire une sortie en canot voyageur pour aller observer les phoques gris. Malheureusement la météo en a décidé autrement… Un ouragan passait entre les côtes du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse et des vents forts rendaient la sortie en mer dangereuse.

À la place, nous avons eu la chance d’assister à deux danses autochtones Mi’kmaq, également appelées Pow-wow. On a eu une belle démonstration de la « danse de l’herbe » par un membre des Premières nations. Ce qui était un peu dommage c’est qu’on s’attendait à voir une danse avec plusieurs autochtones. Mais ce moment était très beau, surtout devant un ciel gris et la mer.

En fin de journée nous sommes allés rendre visite à Richard Goguen de Little Big Bear Safari. Plus connu sous le nom de « l’homme qui murmure à l’oreille des ours » noirs. Nous avons passé deux heures, en pleine forêt, en compagnie des ours. Et pour une fois, c’est nous qui étions en cage. On a même vu la maman allaiter ses deux petits. Richard nous a confié que nous ne reverrons probablement jamais cet émouvant spectacle de la nature.

 

Où manger vers Kouchibouguac

Nous avons dîné au restaurant Pizza 5 étoiles, nous avons partagé une pizza pour deux et pris chacun une salade. Mickaël a choisi la César et moi (Audrey) une Grecque. C’était très bon et le service était convivial.

Pizza 5 étoiles
10542 Principale Rue Saint-Louis-de-Kent E4X 1G7
Tél : +1 506-876-4700
Horaires : lun – dim : 12:00 – 23:00

Où dormir à Kouchibouguac

L’Ancrage Bed & Breakfast, qui se situe à Saint-Louis-de-Kent, et fait face à la rivière Kouchibouguac. Kores et Liane, des néerlandais venus s’installer au Nouveau-Brunswick, vous accueillent avec le sourire. Les chambres sont décorées avec soin, dans un style « maison en bord de mer ». La literie est un vrai bonheur et le petit déjeuner est délicieux et préparé avec amour. Un réel coup de cœur pour ce charmant B&B.

 

Jour 7 : Bouctouche, Shediac et Moncton

L’Éco-centre Irving la dune de Bouctouche, est un endroit calme où les runners viennent s’entraîner le matin. Cette dune protège le marais salant de la baie, elle s’est formée au grès des marais et des vents. Une multitude d’oiseaux viennent y nicher ou tout simplement pêcher. Vous pouvez monter dans la tour d’observation pour avoir un point de vue en hauteur sur la dune et la mer.

 

 

Le Pays de la Sagouine

Le pays de la Sagouine, contrairement au village Acadien vers Caraquet, est un faux village acadien. Il a été construit de toute pièce pour y accueillir les personnages fictifs tout droit sorti du roman d’Antonine Maillet « La Sagouine ». Le point d’intérêt est l’Île-aux-Puces, on a bien aimé les reconstituions de maisonnettes de pêcheurs. On émet une réserve sur le côté théâtralisé, qui, selon nous était mieux au village acadien car plus naturel. Ce n’est pas forcément le type d’activité que nous aimons mais nous le conseillons aux familles et personnes plus âgées.

 

Sur la route du retour, nous faisons un arrêt au restaurant la Sagouine. C‘était le moment parfait pour goûter cette fameuse poutine acadienne. Une pomme de terre râpée qui recouvre une viande farcie créant une boule qui est ensuite bouillie. On nous avait prévenu que ce n’était pas très bon, du coup on s’attendait à pire ! C’est mangeable on vous rassure, mais on préfère la version québécoise. Nous avons également partagé un club sandwich au bacon qui était très bon.

 

Shediac

Vous pouvez vous arrêter à Shediac, la capitale du homard, où se trouve d’ailleurs la plus grande statue de homard du monde. Si vous arrivez en même temps qu’un bus de touristes vous pouvez laisser tomber votre photo du homard. Car tout le monde grimpe sur la statue pour se prendre en photo avec. Shediac est également connu pour ses excursions de pêche aux homard avec les Croisières Shediac Bay.

 

Moncton

Nous avons passé un agréable moment à Moncton. C’est une ville aux charmes industriels dont les murs de briques rouges nous rappelaient Burlington. Profitant d’une éclaircie, nous avons longé la rivière Petitcodiac, là où le cours d’eau forme un coude. Ça lui valu son premier nom « le Coude » lors de sa création en 1670 par les Acadiens.

Où boire une bière micro-brassée et manger à Moncton ?

Nous  sommes allés à The Pump House Brewery and Restaurant, pour apprécier les bières brassées sur place. Nous y  avons rencontré un acadien et un monctonien très sympa, avec qui nous avons bien discuté. Puis sur les conseils d’Audrey du blog Arpenter le chemin, nous avons mangé au Manuka. Un restaurant qui allie la cuisine française aux saveurs du monde. Après avoir pris place sur une table avec des chaises balançoires, nous avons choisi le menu table d’hôte. Au menu : salade, poisson au curry et un gâteau au chocolat. Délicieux ! Clairement notre meilleur restaurant du séjour, on le recommande vivement.

The Pump House Brewery and Restaurant
5 Orange Ln, Moncton, NB E1C 4L6
Tél : +1 506-855-2337
Horaires : 11h – 1h

Manuka
184 Alma St, Moncton, NB E1C 2A4

Tél : +1 506-851-5540 (on vous conseille de réserver)
Horaires : 11h30 – 21h

Où dormir à Moncton ?

Auberge Wild Rose Inn, située à 7 km du centre-ville, face à un golf. Dans un décor très bourgeois, cette auberge propose le petit déjeuner et le wifi gratuit.

 

Jour 8 : Parc provincial Hopewell Rocks

Les Rochers d’Hopewell est l’un un de nos plus beaux souvenirs de ces 10 jours dans le Nouveau-Brunswick. Imaginez des milliards de tonnes d’eau entrant et sortant chaque jour. Cette quantité d’eau correspond au débit moyen de toutes les rivières du monde en un jour. En effet, la baie de Fundy est réputée dans le monde entier pour ses marées géantes. Le niveau de la mer peut atteindre 14 mètres au niveau d’Hopewell Rocks et jusqu’à 17 mètres vers les côtes de la Nouvelle-Ecosse.

Même si ce jour là il pleuvait nous avons eu la chance de voir les monolithes plongés dans la marée haute. Puis de fouler le « fond de l’océan » à marée basse, avec notre guide Joe qui nous a glissé tous les petits noms de ces rochers « pots de fleurs ». Nous on en a baptisé un « Refuse to hibernate » car il ressemble à un ours de dos. Donc si vous y retournez, vous penserez à nous.

Parc provincial d’Hopewell Rock
Tarif : 10 $CA par adulte (7 euros) et 2 $CA le service de navette.

Nous avons ensuite pris la route pour Alma, où nous avions réservé notre nuit d’hôtel pour nous rapprocher de Saint-Andrews.

Où manger à Alma ?

Nous avons dîné au Boathouse avec Richard et Franck que nous avons retrouvé à Alma ce soir là ! Nous avons choisi un homard entier, que nous avons appris à décortiquer avec les conseils de nos deux amis.

 

 Où dormir à Alma ?

L’hôtel Alpine Motor Inn situé à Alma, est idéalement situé entre Hopewell Cape et Saint-Andrews. Alma est un petit port de pêche juste à côté du parc national de Fundy, que nous n’avons malheureusement pas eu le temps de faire.

 

Jour 9 : Saint-Andrews et Fredericton

Saint-Andrews

Après 2h30 de route où le brouillard ne nous a pas quitté nous arrivons à Saint-Andrews. Un charmant village huppé situé près de la frontière américaine dans la baie de Passamaquoddy. On peut encore y admirer ses magnifiques demeures transportées par barge depuis le Maine. Ce réputé centre de villégiature de la baie de Fundy est notamment célèbre pour ses sorties en bateaux, zodiac ou encore voilier pour observer les baleines.

 

 

Nous avons choisi Fundy Tide Runners pour une sortie en zodiac, et nous les recommandons pour leur service client très aimable et souriant. Au bout d’une heure au large des côtes de l’île du Grand Manan nous n’avions toujours pas vu de baleine. Seulement un phoque gris qui plongeait et deux dauphins qui suivaient le zodiac. Nous sommes allés dans un second spot et là nous avons vu des baleines. Elles ont même plongé nous faisant profiter de leurs belles queues.

 

Où manger à Saint-Andrews ?

Sur les conseils de la dame du Fundy Tide Runners, nous nous sommes éloignés un peu du centre ville pour aller déjeuner au Niger Reef Tea House. Un petit restaurant dont la terrasse fait face à la mer. Mickaël a choisi un club sandwich et Audrey une « Potato Tart ». Cela ressemblait à une part de pâté aux pomme de terre avec du bacon, c’était très bon ! La note est un peu salée mais on se réconforte avec la vue sur la mer.

 

Fredericton

Fredericton, est la capitale du Nouveau-Brunswick. On ne pouvait donc pas louper cet arrêt lors de notre road trip dans cette province. Nous sommes arrivés en fin de journée le temps de déposer nos affaires à l’hôtel et de ressortir pour trouver un restaurant. Nous sommes allés manger chez King Street Ale House où nous avons pris deux bières artisanales (de Moncton), une poutine et un burger. Après ce repas loin d’être léger, nous avons choisi de faire une promenade digestive en allant admirer le coucher du soleil depuis le phare. Ce soir la Breakfast at Tiffany’s était projeté en cinéma en plein air. Une belle façon de terminer la soirée, à la belle étoile.

Où dormir à Fredericton ?

Nous avons dormi au Comfort Inn Fredericton, un hôtel de base typique des lignes d’hôtellerie. La literie était confortable et la chambre spacieuse. Par contre, pour le petit déjeuner on aurait aimé une salle un peu plus conviviale et plus de produits frais.

 

Jour 10 : Hartland, Grand-Sault et retour sur Montréal

Sur la route du retour vous pouvez faire deux arrêts pour vous dégourdir les jambes et faire une pause lunch. Tout d’abord, Hartland, où vous verrez le plus long pont couvert du monde : 300,75 mètres qui surplombent la rivière St John, rien que ça.

À 1 heure de route, direction Edmundston où vous pouvez faire une pause à Grand-Sault. Cette ville doit son nom à la grande chute formée par le fleuve Saint-Jean qui s’engouffre dans une gorge. Le point de vue sur le barrage, depuis le centre d’information touristique, n’est pas très intéressant. On vous conseille de prendre la voiture jusqu’au Camping Chutes et Gorge de Grand-Sault, et de demander au gérant si vous pouvez vous y garer, il est très gentil. Vous pourrez ainsi faire une petite randonnée, une boucle de 15 minutes avec 4 points de vue sur les gorges ! Profitez-en pour pique-niquer avant de repartir vers le Québec.

 

 

Quel budget pour 10 jours au Nouveau-Brunswick ?

La voiture : 507 $CA, soit 341 euros.
L’essence (pour 2920 km) : 228 $CA, équivalent à 153 euros.
Les hôtels moyen de gamme : 1170 $CA, environ 790 euros.
La nourriture : 393 $CA, 264 euros en faisant attention.

Pour résumer le Nouveau-Brunswick c’est :

  • des habitants avec un grand cœur, toujours très aimables et souriants,
  • une histoire commune avec la France,
  • de la nature, des grands espaces et la mer,
  • des animaux incroyables : phoques gris, baleines, ours noirs, macareux…

Sortez des voyages ordinaires et allez visiter le Nouveau-Brunswick : l’autre province du Canada !


Si comme nous vous aimez Pinterest, on vous invite à nous suivre sur notre compte Refuse to hibernate. Vous pouvez même épingler cet article afin de le garder précieusement :

Refuse to hibernate nouveau-brunswick