PVT Canada, bilan des six mois à Montréal

Pour tout expatrié il y a ce que l’on appelle des « phases », une peu comme dans un couple, nous devons passer fièrement quelques étapes : les 3 mois, les 6 mois, les 1 an et le sempiternel 3 ans car ne dit-on pas « le voyage dure 3 ans » ?


Non on ne le dit pas mais il fallait bien une phrase d’accroche. Donc voilà je ne vais pas vous mentir que cela fait déjà huit mois que nous sommes en PVT à Montréal. L’été et la rentrée ont été vraiment chargés alors on fait une petite pause pour faire un retour en image sur le cap des 6 mois.

 

Le bilan détaillé de nos six premiers mois en PVT Canada

Le quotidien

Nous avons pris la décision de rester à Montréal car des opportunités de travail se sont offertes à nous. La perceptive d’obtenir une expérience significative à l’étranger l’a emporté, pour le moment, sur notre volonté de partir s’installer dans une ville anglophone. En effet, nous avons maintenant la chance de travailler tous les deux dans nos domaines respectifs que sont : la gestion de projets et le design graphique. C’est important de le signaler car lors d’une expatriation, on peut se retrouver à exercer un emploi qui ne correspond pas à notre formation initiale.

En revanche, je ne vais pas vous cacher que lorsque l’on travaille, on retrouve vite un train train quotidien métro / boulot / dodo qui est le même à peu de choses près finalement que l’on soit à Paris, à Montréal ou à Sydney. Même si, à Montréal, on prend plus tôt le matin donc on sort plus tôt du travail et la vie y est moins stressante qu’à Paris si je compare deux vies actives similaires.

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La vie sociale

Côté vie sociale, nous avons lié de très belles amitiés ici, avec des français, car il est un peu plus difficile d’avoir des amis québécois, qui eux, ont déjà leur cercle d’amis. Mais bon ça commence, on ne désespère pas de se faire des amis québécois. Concernant notre gang d’amis, on passe de supers moments ensemble et c’est vrai qu’il est parfois triste de les voir quitter Montréal. Mais le monde est notre terrain de jeu à tous donc nos vies se re-croiseront très vite.

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Les liens avec la famille

Côté familial, nous avons pu accueillir nos parents cet été et je dois avouer, pour ma part, que les « au revoir » ont été très difficiles. Je pense souvent à ma famille et à mes amis proches en me disant que je loupe pleins de moments importants dans leurs vies et qu’ils loupent un peu les nôtres aussi…

Parfois, je suis triste de me dire que je ne peux pas me faire un week-end sur un coup de tête chez mes parents et que je verrais mes grands-parents seulement une fois dans l’année quand je rentrerais. J’appréhende également beaucoup la période des fêtes car je sais qu’après avoir passé de bons moments en famille, il faudra repartir même si au bout de 6 mois j’appelle déjà Montréal « ma maison ».

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Le logement

Nous avons changé de logement à la fin de l’été, nous sommes donc actuellement dans un 4 1/2 pour le même prix que notre ancien 3 1/2. L’aspect pratique c’est qu’il est juste au dessus de notre arrêt de bus et qu’il est beaucoup plus grand, plus beau et surtout plus lumineux. C’est un critère à prendre en compte pour la longue période d’hiver qui arrive ! Nous avons même maintenant une deuxième chambre qui nous permet plus facilement d’accueillir notre famille ou nos amis. Nous sommes restés sur le Plateau, alors oui cela nous vaut quelques remarques parfois mais de manière transparente, nous avons eu l’opportunité de reprendre l’appartement d’une amie donc la facilité l’a emporté face à la recherche et les différentes visites que nous aurions dû faire.

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L’alimentation

Maintenant nous avons une super machine à jus qui nous permet de consommer plus de fruits et de légumes, surtout avec le froid qui arrive car la Poutine ça tient chaud mais ça fait (un peu) grossir si on en abuse ! Rien à voir avec le fait que la bière ait remplacé en partie le vin lors de nos soirées. Plus sérieusement nous commençons vraiment à prendre nos marques sur les aliments à acheter et les lieux à privilégier pour acheter tels ou tels produits.

Le marché Jean-Talon pour est vraiment un lieu où l’on peut faire de très bonnes affaires. Sinon pour parler d’un autre vrai sujet, il faut savoir que le manque de fromage se fait un peu sentir parfois mais ça va on vous rassure on survit ! D’ailleurs nous en achetons plus qu’à notre arrivée car avec deux salaires c’est désormais plus facile de se faire plaisir. En sortant parfois de la Maison du Rôti, je me dis que les clichés ont la vie dure lorsque le week-end je viens acheter une baguette, des rillettes et du fromage !

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Le langage

Petit à petit nous prenons des expressions québécoises, ça m’a même valu un « but you’re french canadian no ? » à New York… Paraît-il que j’ai l’accent québécois, pas pantoute me dirait mes collègues ! Concernant l’anglais on ne peut pas dire que notre voyage soit vraiment linguistique… Même si je suis amenée à parler anglais au travail, je pense que je devrais prendre des cours.

Quant à Mickaël, il a bien progressé grâce à ses cours à la Citim, mais avec nos rythmes de travail ça devenait assez fatiguant de faire 2h de cours chaque soir, 4 jours par semaine. Comme l’immersion dans une ville anglophone a été repoussée pour le moment, on va continuer à travailler notre québécois.

 

Les activités

Adieu le footing maintenant on fait du taureau-machine chez Serge (les vrais Montréalais sauront…) Cela m’a valu un doigt en moins, pas très pratique pour me rendre à la salle de sport pour profiter de mon abonnement fraîchement payé !

En ce qui concerne les voyages nous avons continué à notre rythme, qui était de minimum une destination par mois. J’entends souvent des gens me dire « vous voyagez beaucoup » ou « on a l’impression que vous êtes toujours en vacances », je vous rassure nous travaillons dur la semaine pour se faire plaisir le week-end et tout simplement, chacun a ses priorités.

Pour nous, la priorité est de profiter de chaque instant que nous offre ce PVT au Canada et de faire des voyages. On ne s’achète pas les derniers vêtements à la mode, nous n’avons pas de voiture, pas de meubles, pas de prêt immobilier non plus, nous mettons simplement de l’argent de côté pour voyager. Chacun ses choix et nous respectons ceux des autres. Ces derniers mois nous avons bien baroudé je dois dire et le fait que nos familles soient venues nous voir nous a encouragé à faire encore plus de choses !

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Pour conclure, 6 mois de PVT Canada en images


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