Que faire dans le Jura en hiver quand il n’y a pas de neige ?

Que fait-on dans le Jura lorsque l’on ne skie pas ? Au programme : des randonnées avec des points de vue magnifiques sur des cascades et des lacs, une initiation au biathlon laser ou encore de la cani-rando !

Le Jura est un département qui nous faisait de l’œil depuis un petit moment avec Mickaël. J’avais déjà eu la chance de venir deux fois aux Rousses en classe de neige, car étant bourguignonne c’était notre station de ski la plus proche. Quant à Mickaël c’était la première fois qu’il posait les pieds dans le Jura.

Dans notre imaginaire, on voyait le Jura rempli d’espaces sauvages encore préservés, qui revêtaient un épais manteau blanc pendant l’hiver. Nous invitant ainsi à plonger dans des paysages dignes du Grand Nord, tel un récit de Jack London à la française. Malheureusement en ce début janvier, la neige était encore timide dans la Combe du Grandvaux et laissait place à des paysages orangés dans les forêts et tourbières.

 

Jour 1 : Premiers pas dans le Jura 

Déjeuner au Domaine du Bugnon

Après 5 heures de route depuis Paris nous arrivons enfin au Domaine du Bugnon où une bonne fondue jurassienne nous attend. Nous prenons place dans le restaurant du chalet, au coin du feu, et le propriétaire Olivier nous parle de l’histoire du domaine pendant que sa femme Aurélie prépare la fondue.

On en a d’ailleurs profité pour lui demander ce qui différenciait la fondue jurassienne de la savoyarde. Donc voici leur recette : 80% de Comté jurassien, de la Tome du Jura, du Morbier et du vin blanc. Bien sûr ces trois fromages sont livrés depuis des fruitières qui se trouvent à quelques kilomètres du Domaine. Le pain qui est servi avec est un pain bio qui vient des Rousses. Et nous avons accompagné cette fondue d’un verre de vin blanc jurassien, Olivier nous a conseillé un Chardonnay « Terre de Marnes », qui s’alliait parfaitement avec !

Le Domaine du Bugnon est idéalement situé au départ de pistes de ski de fond et de circuits raquettes, qu’il est possible de louer sur place, lorsqu’il y a de la neige. Et dès le printemps, ces sentiers accueillent tout type de randonneurs. Entre son chalet, ses cottages, sa yourte mongole, son dôme géodésique et son camping; le Domaine du Bugnon a de quoi vous chouchouter toute l’année !

Domaine du Bugnon
164 Les Thévenins, 39150 Lac-des-Rouges-Truites
Tarif : 24 € /personne la fondue jurassienne accompagnée de charcuterie + dessert + boisson chaude
Tarifs des badges d’accès aux itinéraires raquettes balisés sur les sites du Granvaux (vendus au départ des pistes + à l’Office de Tourisme) :

  • séance balade Granvaux : 3 € (1 jour)
  • pass balade hebdomadaire Montagnes du Jura : 22 €
  • pass balade saison Montagnes du Jura : 43 € (gratuit -16 ans)

 

Randonnée sur le sentier des 7 cascades du Hérisson

Pour digérer de notre fondue jurassienne rien de tel qu’une petite randonnée dans le premier site naturel du Jura ! Le sentier fait 3,4 km et longe le « Hérisson » qui se déverse en une série de 7 cascades et 31 sauts.

Si vous n’avez qu’une voiture, vous devrez faire le sentier aller / retour soit 7,4 km avec 250m de dénivelé. Personnellement nous vous conseillons de vous garer à la Maison des Cascades ainsi vous ferez les 250 mètres de dénivelé positif avant de tout redescendre. C’est généralement plus facile dans ce sens ! Mais sinon vous pouvez tout à fait vous garer au parking du belvédère du Saut Girard et vous garder la montée pour le retour.

Tout au long du sentier vous pourrez admirer les 7 cascades : l’Éventail, le Grand Saut, le Gour Bleu, Château Garnier, Saut de la Forge, Moulin Jeunet et Saut Girard. Mais la plus impressionnante selon nous, reste la première : l’Éventail avec ses 65 mètres de hauteur… Elle est magnifique à chaque saison !

 

 

Où dormir vers les cascades du Hérisson ? Les Cabanes du Hérisson****

Adeptes des hébergements insolites et surtout des cabanes en bois en pleine forêt, nous sommes tout de suite tombés amoureux des Cabanes du Hérisson ! Il faut dire que le Domaine des Cabanes du Hérisson est situé dans un lieu d’exception, à 1 400m des Cascades du Hérisson et surtout au cœur de la Région des Lacs.

Nous avons eu la chance de passer la nuit dans la cabane spa prestige « Mésange », perchée à 6 mètres de haut, à laquelle on accède grâce à un escalier. Un véritable petit cocon douillet de 35 m² avec un espace chambre / salon, avec une table pour dîner et prendre son petit déjeuner et un espace salle de bain. La terrasse de 30 m² accueille un jacuzzi avec une vue panoramique sur la vallée de l’Ain. Vu que la terrasse est orientée ouest vous pouvez admirer le coucher et le lever du soleil… Les Cabanes du Hérisson sont vraiment idéales pour venir se ressourcer en amoureux !

Les Cabanes du Hérisson
22 route des cascades, 39 130 Bonlieu
Tarifs : à partir de 245 € la nuit (prix des formules apéro ou dîner et des massages sur le site)
Plus d’informations sur : www.cabanes-du-herisson.com

 

Jour 2 : sur les traces de Quentin Fillon Maillet

Le sommet de la Dôle

Il était prévu que nous fassions du patin à glace sur le lac des Rousses mais un arrêté préfectoral a interdit l’accès la veille à cause d’une couche trop fine de glace. Nous avons donc pris deux pass aller / retour pour emprunter le télésiège des Dappes (ouvert aux piétons) pour aller vérifier si on voit bien la « plus belle vue des Alpes » depuis le massif de la Dôle.

Malheureusement ce jour là, la Dôle avait la tête dans la brume donc on a rien vu du tout… Petit conseil pour éviter de faire comme nous, regardez la webcam du sommet de la Dôle avant de prendre vos billets. Nous n’avons plu qu’à revenir et la prochaine fois on aimerait bien monter en ski de rando.

 

Le lac de Lamoura et pause déjeuner

Après ce beau raté nous avons repris la voiture pour aller au lac de Lamoura. Tout comme le lac des Rousses, la glace était trop fine pour faire du patin à glace dessus. Nous avons donc profité de sa beauté en nous baladant sur le sentier pédestre autour du lac.

Nous avions 40 minutes de route pour retourner à Saint-Laurent-en-Grandvaux, donc nous sommes partis vers 12h30 pour avoir le temps de déjeuner avant notre initiation au biathlon. Le long de la route, nous avons repéré la table d’Emma, un petit restaurant qui ne paye pas de mine mais avec la vue sur les pistes. C’est une bonne adresse pour manger une cuisine simple, rapide et pas très cher ! Avec Mickaël nous avons choisi tous les deux la morbiflette, une version jurassienne de la tartiflette, avec du Morbier à la place du Reblochon.

La table d’Emma
3430 Route de Prémanon, 39310 Lamoura
Tarif : 25,90 € pour deux repas plat + boisson

 

Initiation au biathlon avec Natur’Odyssée Jura

L’après-midi on rejoint donc Valentin de Natur’Odyssée Jura à Saint-Laurent-en-Grandvaux, qui nous a concocté un planning parfait pour éliminer nos morbiflettes du midi ! On commence doucement à s’échauffer en apprenant à viser avec la carabine laser allongé, puis debout… Ensuite, Valentin nous explique comment se déroule une épreuve de biathlon et nous propose de tester ça sur le champs. Il ne croit pas si bien dire…

Nous voilà partis à courir dans le champs autour du grand cercle de plots, on se jette à terre pour tirer sur les cibles. Bim j’en loupe une sur les cinq et me voilà partie à faire mon tour de pénalité sur le petit cercle de plots du milieu pendant que Micka entame son second tour. J’arrive donc essoufflée pour faire les seconds tirs, debout cette fois ci et j’en loupe deux… C’est à ce moment là que Mickaël passe la ligne d’arrivée. Ok j’étais meilleure à l’initiation au wake board en août dernier. Désolée Quentin (Fillon Maillet) je te laisse ma place pour les prochains JO…

Enfin, Valentin nous a fait faire d’autres jeux en incluant d’autres personnes et c’était super sympa. On recommande vraiment l’initiation au biathlon avec Natur’Odyssée Jura si vous êtes entre amis ou en famille. C’est une activité qui amuse les petits comme les grands !

Initiation au biathlon avec Natur’Odyssée Jura
Activité adaptée à tous les niveaux / enfants acceptés à partir de 8 ans / maximum 12 personnes par session
Tarif : 15 € pour les enfants de 8 à 12 ans et 20 € pour les adultes

 

Visite de la fruitière de Grande-Rivière

Après l’effort le réconfort avec la visite de la fruitière de Grande-Rivière. C’est Christelle la responsable de la fruitière qui nous accueille tout sourire entre deux clients. Elle nous propose tout d’abord de découvrir la galerie interactive et ainsi qu’une vidéo expliquant les coulisses de la fruitière. On apprend notamment que 6,5 M de litres de lait sont collectés chaque année chez les 25 sociétaires de la coopérative pour être transformés toute l’année en Comté, en Tome du Jura, en Morbier l’hiver ou encore du fromage à raclette. 14 000 meules sont produites chaque année et environ 40% de la production est vendue directement sur place.

Après le visionnage de la vidéo Christelle, accompagnée de l’un des 25 sociétaires, nous équipe de charlottes, gants et blouses et nous font visiter les ateliers où sont produits les fromages. Ils nous expliquent alors toutes les étapes de la fabrication, puis ils nous emmènent dans les différentes caves où sont stockés les fromages lors de leur affinage. Ce qui nous marque tout d’abord c’est la différence d’odeur selon la température des caves. Puis, l’on constate les changements de textures et de couleurs de la croute de chaque fromage.

Et bien sûr pour clore cette visite en beauté, nous avons acheté de la Tome du Jura et du Comté 18 mois d’affinage. En plus d’être délicieux, ils sont bien moins cher qu’à Paris !

 

Où dormir à Grande-Rivière ? L’Hôtel de l’Abbaye**

Après cette bonne journée, il est temps de rejoindre l’Hôtel de l’Abbaye, situé à 3 minutes de la fruitière. L’hôtel borde le lac de l’Abbaye, ce qui donne une vue plutôt sympa depuis les baies vitrées de leur restaurant… Et même depuis les chambres car certaines d’entre elles ont un balcon !

Nous prenons possession de notre suite balnéo et vu qu’il nous reste 1h00 avant d’aller dîner au restaurant de l’hôtel. On s’octroie une petite pause pour profiter du bain à bulle… C’est différent du Spa que l’on a fait la veille aux Cabanes du Hérisson mais c’est sympa aussi… Que voulez-vous on s’habitue vite aux bonnes choses !

 

Pour le dîner on nous propose un menu du soir avec un choix restreint d’entrées, plats et desserts car tout est fait avec des produits frais et de saison. On nous sert tout d’abord deux assiettes d’amuse-bouches : de la charcuterie jurassienne puis une assiette avec un couteau et deux petites moules farcies. En entrée, nous avons choisi du saumon qui est magnifiquement présenté avec une décoration en forme de fleur ! En plat, nous avons poursuivi avec une cuisse de canard accompagnée de pommes de terre et de champignons. Puis, après un choix de quelques fromages jurassiens, nous avons eu un dessert au chocolat aussi beau que bon. Tous les plats sont très bien présentés et en terme de saveurs on s’est vraiment régalé. Donc même si vous n’y dormez pas, allez dîner au restaurant de l’Hôtel de l’Abbaye car c’est vraiment divin !

L’Hôtel de l’Abbaye
2 hameau de l’Abbaye 39150 Grande-Rivière
Tarifs : Chambre Balnéo Deluxe entre 150 et 218 € la nuit + 41 € par personne pour la 1/2 pension

 

Jour 3 : découverte de la cani-rando et randonnée pédestre

Dimanche matin on rejoint Franck de Terre et Neige pour faire une cani-rando à la place de la balade en chien de traîneau car il n’y a pas du tout de neige dans la vallée… Pour vous situer un peu le lieu, nous sommes à Nanchez qui est une nouvelle commune née du regroupement de Chaux-des-Prés et de Prénovel (au 1er janvier 2016). Nanchez est située à 981 m d’altitude et Franck nous apprend qu’elle est considérée comme « la petite Sibérie » du Jura. Si il y a 10 ou 15 ans on atteignait des -30 degrés à cette époque de l’année, on sent bien que le réchauffement climatique est passé par là car depuis début janvier, il n’y a pas du tout de neige à cette altitude…

 

Cani-rando à Nanchez (Prénovel) avec Terre et Neige

Franck est fils de musher donc c’est très naturellement qu’il en a fait son métier. Avec les nouveaux enjeux climatique, il a dû s’adapter au manque de neige… C’est pourquoi il propose maintenant de la cani-rando et même du kart, une version sur roues du traîneau à chien !

C’est une première pour nous, même si nous avions déjà entendu parler de cette activité grâce à une amie qui l’a pratique dans les Laurentides au Québec. On met chacun un baudrier et on se raccorde aux harnais de traction des chiens via une ligne de trait, qui est un peu élastique, pour éviter les à-coups et que la traction soit plus fluide.

On part donc en randonnée, Mickaël a Beru le mâle de la bande, j’ai Attline et Franck à Pom, qui sont deux soeurs. Attline tire pas mal donc je dois de temps en temps lui dire « tout douuuux Attline » pour ne pas qu’elle m’embarque dans son élan et que je finisse sur les fesses. On profite des paysages tout en discutant de la passion de Franck pour ses chiens, son métier et son beau Jura. Forcément dans nos discussions on parle de voyages… Et principalement du Yukon où nous rêvons tous les trois d’aller. C’est LA destination mythique des mushers, où se tient chaque année la Yukon Quest, une célèbre course en chien de traîneau.

À la fin de la balade Franck nous emmène à un point de vue qui se trouve un peu en hauteur. C’est à ce moment là que j’apprécie tout particulièrement la force d’Attline qui m’aide bien dans la montée. Après une bonne bouffée d’air frais, on retourne à la voiture heureux d’avoir partagé ce moment de complicité avec les chiens. Et surtout d’avoir rencontré un véritable passionné comme Franck !

Terre et Neige
15 Quartier Prénovel de Bise 39150 Nanchez
Réservation par mail terreetneige39@gmail.com ou par téléphone au 06 71 49 02 86
Tarifs pour 2h de cani rando : 28€/ adulte, 25€/ jeunes adultes jusqu’à 16 ans et 20€/ enfant

 

Déjeuner au 5, 10 ou 20 sens

Après l’effort, le réconfort ! Oui c’est ma phrase préférée que voulez vous… On arrive donc au 5, 10 ou 20 sens où Vincent et Cindy nous accueillent chaleureusement. Cindy nous installe à notre table pendant qu’on aperçoit Vincent dans la cuisine qui est ouverte sur la salle.

Au 5, 10 ou 20 sens on sert une cuisine bistronomique et de qualité, réalisée à partir de produits frais, locaux ou régionaux. Mickaël prend une formule plat et dessert et je me laisse tenter par une boîte chaude au Mont d’Or ! En entrée, Mickaël déguste des escargots au bleu de Gex en tulipe de sarrazin. D’ailleurs les escargots sont bio et surtout ils sont produits à quelques kilomètres du restaurant, par la femme de Franck de Terre et Neige que l’on vient de rencontrer juste avant ! Côté plat, il a choisi une embeurrée de chou, gambas poêlées et bouillon de crustacés. Tout est délicieux et on sent que les plats sont fait avec amour et ça c’est important !

5, 20 ou 20 sens
2 place de la Mairie 39150 La Chaux-du-Dombief
Tarifs : formule plat + dessert à 25 € et Mont d’Or à 24 €

 

Points de vue depuis le Belvédère des 4 Lacs et le Pic de l’Aigle

Et comme d’habitude après une pause gourmande… on s’active pour éliminer ! Vous pouvez tout à fait partir du village de La Chaux-du-Dombief car un sentier vous emmène jusqu’au Pic de l’Aigle (2km et dénivelé +90m) puis jusqu’au Belvédère des 4 Lacs. Au départ du village, il y a environ 2h30 aller/retour pour voir ces deux points de vue.

Nous manquions malheureusement de temps pour tout faire à pied, donc nous avons pris la voiture pour aller jusqu’au Belvédère des 4 Lacs. Du parking vous marchez environ 5 minutes pour arriver jusqu’au belvédère et là attention la vue ! L’hiver, les arbres sont tout tristes sans leur feuilles et pourtant ça n’enlève rien à la beauté de ses lacs dont les bords sont teintés de bleu et de vert… On s’imagine ce paysage en automne, ça doit être un vrai tableau !

Nous avons ensuite repris la voiture pour aller jusqu’au parking du Pic de l’Aigle. De là un sentier, un peu plus long et avec un peu plus de dénivelé cette fois-ci, mène jusqu’au point de vue. Si nous avons été malchanceux la veille avec la vue depuis la Dôle, cette fois-ci le temps clair nous a permis d’admirer tous les plateaux du Jura : la Vallée du Hérisson, le Grandvaux et nous avons même aperçu le Mont Blanc !

 

Arrêt sur la route pour Paris à la cascade de Baume-les-Messieurs

Après une heure de route, nous avons fait une petite pause à Baume-les-Messieurs que j’avais repéré sur le compte Instagram de Jura Tourisme.

Si la cascade était un peu décevante à cette saison, à cause du manque de débit et surtout du manque de verdure, le village lui nous a agréablement surpris ! Labellisé par l’association Les plus beaux villages de France, ce petit village a un charme fou avec toutes ses maisons en pierre. On s’est promis de revenir y faire un tour à la belle saison… Mais en attendant retour à Paris !

 

Nos conseils pour bien préparer son séjour

Comment se rendre dans le Jura depuis Paris ?

En train + voiture :

La gare de Dôle se situe à deux heures en TGV de la gare de Paris – Gare de Lyon. Une fois sur place vous pouvez louer une voiture auprès d’un des loueurs situés en gare. Nous vous recommandons de choisir Sixt car en hiver ils proposent plus de voiture avec des pneus neige.

En voiture :

Si comme nous votre train est annulé (merci la grève SNCF), vous pouvez louer une voiture, depuis Paris, pour partir en long week-end dans le Jura. On vous conseille de partir trois jours minimum, si vous choisissez l’option voiture, sinon ça vous fera beaucoup de route ! Depuis le centre de Paris, il faut compter environ 4h30 de voiture, si les conditions de circulation sont bonnes. Pour vous donner une idée, nous sommes partis de Sixt Paris Gare-de-l’Est à 8h et nous sommes arrivés à 13h15 au Domaine du Bugnon.

 

☞  Plus d’informations pour préparer son séjour dans le Jura sur le site : www.jura-tourism.com.


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Cet article fait suite à un reportage photos pour l’Office de Tourisme du Jura. Nous remercions Jura Tourisme pour la belle missions qu’ils nous ont confié et également l’agence aiRPur pour leur aide dans la réalisation de ce projet. Nous restons, comme à notre habitude, libres de nos propos et de nos choix éditoriaux.